Le Bureau
Il devait faire dans les 30° et le soleil était haut dans le ciel.
Des saucisses, des brochettes de morceaux de viandes en forme de dés tantôt de bœuf tantôt de poulet, séparés par de belles tranches poivrons et d’oignons, cuisaient sur le grill. Leur cuisson était surveillée de près par un jeune homme au tablier gris de l’équipe du traiteur.
L’ambiance était bonne enfant.
Ce barbecue organisé par son entreprise était l’occasion de partager un moment convivial entre collègues, par ce mois de juillet, avant le grand départ en vacances. Jérémy découvrait certains de ses collègues sous un air plus détendu, ce qui était fort appréciable. Métisse, né d’une mère normande et d’un père guadeloupéen, il était connu dans son département pour sa vivacité, sa rigueur et à l’occasion des pots de départ il avait la réputation de faire un punch exquis.
Il mettait un point d’honneur à choisir chacun des ingrédients et aujourd’hui encore ce liquide dont la couleur orangée apportée par le jus de délicieuses oranges pressées, mélangées à un cocktail de jus multifruit, du jus de citrons verts et de Rhum, avait une fois de plus un franc succès auprès de ses compères. A en juger les quinze bonnes minutes qu’il venait de passer dans la file d’attente pour prendre deux verres de punch.
Les verres dans ses mains, remplis du précieux breuvage, il se fraya un chemin vers la table où il s’était installé à côté de la ravissante Mélanie, une collègue joyeuse et discrète. Elle se faisait surtout discrète du fait de son lien avec le directeur de l’entreprise. C’était son beau-père et très peu de leurs collègues le savait. Elle était née au Gabon d’une mère à moitié béninoise et moitié gabonaise qui avait refait sa vie en venant vivre en France.
Un large sourire se dessina sur ses lèvres, moyennement pulpeuses et roses, lorsqu’elle le vit. Lui souriait-elle à lui ou était-elle simplement ravie de pouvoir de nouveau s’abreuver du délicieux cocktail qu’il ramenait. Elle en était à son quatrième verre et légèrement éméchée tout comme lui. Arrivé à sa hauteur il lui tendit le verre dans sa main gauche.
– Merci, tu es adorable lui lança- t-elle en ramenant la paille noire en carton à ses lèvres.
– Je t’en prie Mél répondit-il avec un petit clin d’œil qu’elle n’aurait pu voir derrière les lunettes de soleil qu’il portait. Il était sensible à la lumière et portait habituellement des lentilles.
Mélanie était vêtue d’une robe noire légère en lin avec un décolleté en V plongeant, laissant apparaître le galbe de sa petite poitrine. Enfin, il ne les trouvait pas si petits que ça. Il les imaginait bien remplir, chacun, une belle coupe ronde et plate de champagne en cristal.
Ils sirotèrent leur cocktail tout en échangeant quelques petites blagues, tantôt banales, tantôt licencieuses comme à leur habitude :
– Tu sais quoi Mél ? Entre l’afterwork d’hier et ce que j’enchaîne comme alcool depuis tout à l’heure je ne pense pas que je pourrais bander si une nana me chauffait.
– Tu en es sûr ?
– Faudrait vraiment qu’elle soit super excitante et chaude.
Elle pouffa de rire et se leva.
– Je risque de me pisser dessus avec tes bêtises. Je reviens.
Il la regarda s’éloigner d’une démarche titubante en direction du bâtiment qui abritait les bureaux. Il se surprit à regarder son fessier rebondit, qu’il devinait ferme s’éloigner de lui. Il secoua la tête pour chasser cette pensée. Bien qu’il l’appréciât et qu’ils s’entendaient bien, il tenait à mettre une certaine distance entre son image au travail et sa nature profonde très lubrique.
Il allait profiter de ce moment seul pour appeler sa mère et s’assurer que tout se passait bien avec son fils, qu’ili lui avait confié pour la journée. La pile sur le coin droit de l’écran de son téléphone indiquait 1%. Son appel ne risquait donc pas de faire dans ces conditions. Se rappelant qu’il avait un chargeur à son bureau, il prit la direction qu’avait quelques minutes plus tôt pris Mélanie.
– Jé ? entendit-il dans son dos.
Il n’y avait que Mélanie pour l’appelait ainsi. Elle ne s’embarrassait la plupart du temps pas à prononcer entièrement son prénom.
Elle venait dans direction, empruntant l’allée qui passait près de son bureau, ce dernier faisait partie d’un ensemble de quatre bureaux situés sur l’open space. Jérémy vérifia que la lumière bleue de mise en charge de son smartphone était allumée avant de se redresser et lui adressé un sourire.
– Yes Mél, je viens charger un peu mon téléphone pour appeler ma mère. Fit-il pour répondre à son ton interrogatif.
– Ok. C’est bien que je te croise, j’ai un souci avec ma fermeture. Peut-être pourrais-tu m’aider.
Elle avait la main droite qui traversait son corps et retenait sur le côté gauche sa robe.
– Je n’arrive pas à la faire remonter, elle est coincée.
– Laisse-moi voir.
Elle lui présenta son coté gauche en soulevant son bras pour qu’il ait une meilleure appréciation de son souci. La fermeture éclair invisible de sa robe s’était prise dans le tissu à l’intérieur
– Vous et vos fermetures chelou. Ça arrive souvent à ma mère. Tu as de la chance que j’en sois maintenant un expert. J’ai ma petite technique et tout doit se faire en finesse.
Son ton était moqueur et léger.
Il prit son temps, tira doucement vers le bas dans le sens inverse de fermeture de la glissière puis dans le bon sens, à petits coups, afin de libérer le tissu coincé par petits bouts. Au bout de la troisième répétition, il avait dompté la fermeture qui céda et il put la descendre entièrement. Dans sa descente vers le début de la fermeture, il croisa au niveau de sa taille une ficelle violette qui n’était pas de la même matière que la robe.
– Jolie couleur, string ou tanga ?
– Hein ? De quoi ?
Pour toute réponse, il tira doucement sur la corde :
– Ça ?
– Ah oui tanga ! Tu t’y connais ?
– Pff, je ne suis pas puceau madame et j’en ai déjà dénudé des femmes dans ma vie !
– Je n’en sais rien, moi
Le ton de Mél avait quelque chose de légèrement provocateur.
– Je dois prouver mes compétences c’est ça ? Tu veux que je te l’enlève ?
Gênée, elle détourna le regard.
– Petite joueuse va ! finit Jérémy en pouffant de rire et en refermant la robe de la jeune femme.
En se redressant, il se retrouva nez à nez avec elle. Elle rivalisait bien avec lui en taille.
Ils se fixèrent, intensément, échangeant un regard qui n’avait rien de monacal et des souffles chauds et rapides.
Aucun mot n’était nécessaire à ce moment.
Leurs visages se rapprochèrent tels des aimants et ses lèvres douces et roses atterrirent sur les siennes chaudes et épaisses. Ce baiser échangé se fit, au fur et à mesure des secondes, de plus en plus fougueux. Vu comment elle s’accrochait à es bras, elle semblait craindre de capituler face à cette passion fulgurante qui s’abattait sur eux.
Il ne s’était écoulé que quelques minutes lorsqu’ils entendirent des voix qui se rapprochaient d’eux. D’instinct Jérémy l’entraîna, sans quitter ses lèvres ni ses yeux, vers la porte la plus proche d’eux. Ils ne s’en rendirent pas comptent mais sur la porte, était inscrit :
DIRECTEUR.
Une fois à l’intérieur de la pièce, la porte refermée, ils continuèrent à s’embrasser fougueusement. Avec l’effet flouté sur les vitres ils étaient à l’abri de tous regards indiscrets. A moins d’ouvrir la porte sur laquelle il avait plaqué Mél, personne ne pouvait se douter qu’ils y étaient.
– Hum à moins que la jeune femme ne gémisse bruyamment pensa-t-il.
Cette crainte ne l’empêcha pas de déposer des baisers brûlants et avides dans son cou. Puis de la retourner dos à lui, le visage rapproché de sa nuque et sa main caressant son sein gauche à la recherche d’un téton dur à pincer. Cette caresse douloureuse et délicieuse la cambra vers son érection naissante. Il la plaqua encore plus contre la porte afin qu’elle sente contre ses fesses, l’intensité de son désir. Il quitta son sein, pour glisser sa main sous sa robe, qu’il souleva pour révéler sa croupe au tiers couverte par la fine dentelle violette de son tanga. Il empoigna sa fesse, mordilla son lobe d’oreille au même moment puis la contraint de lui offrir ses lèvres tournant son menton vers lui.
Elle laissa s’échapper un soupir. Il l’embrassa, fouilla promptement sa bouche et finit par lui mordiller la lèvre inférieure.
Le bruit que fit sa main claquant de nouveau son derrière mit fin à ce baiser.
S’écartant presque à contrecœur d’elle, il empoignait maintenant de ses deux mains son postérieur qu’il fit entièrement rebondir en le claquant plus fort.
– Uhummm
Elle se creusa plus son dos, le lui offrant encore mieux le bas de ce dernier.
Il saisit l’invitation et glissa sa main gauche sous ses fesses, à la recherche d’une fente qu’il espérait humide. Elle ne le déçut pas. Elle n’attendait plus que ses doigts ou une autre partie de son corps à lui…
Il la sentait humide, ruisselante au travers de la dentelle de la lingerie. Taquin même dans ces moments, il tira sur le bout de tissu, non pas pour le mettre de côté et dégager le chemin. Mais il tira sur la dentelle afin de l’affiner et qu’elle se coince entre les grandes lèvres de la jeune femme. Il tira, de l’avant vers l’arrière, mimant ainsi une sorte de va-et vient et stimulant le clito de Mél. Cette dernière ne pouvant que suivre ce mouvement de ses hanches. A son grand soulagement l’index de Jé finit par remplacer le bout de tissu et il ne rencontra aucune difficulté à le glisser dans la fente, la parcourir, titiller sa turgescence rose gorgée de désir.
– Tu es dans un tel état, ma beauté lui murmura-t-il à son oreille quand son doigt pénétra en elle. Il s’y retrouva noyé, baignant dans un liquide chaud, légèrement collant.
Vu comment elle mouillait abondamment, il ne pouvait en tirer qu’une conclusion :
Elle était potentiellement une bonne candidate au squirt.
– Ooooh OUI ! Merci Seigneur ! Pria-t-il. Il adorait ça. Il n’allait pas se priver de la faire fontaine.
Quelle technique allait-il utiliser ? Celle en intérieur du combo deux doigts + vitesse maximale ou celle de l’essuie-glace en extérieure avec les doigts balayant le clito tout en appliquant la bonne pression ? Et pourquoi pas les deux ?
Pur libidineux, il esquissa un sourire les yeux remplis de malice.
Ses cuisses bien écartées, il était à son aise pour appliquer sa combinaison de techniques. Mél se tortillait sur ses doigts à mesure que leur rythme en elle s’intensifiait. Bientôt, la musique effrénée composée de ses glapissements et des frottements de peaux emplit toute la pièce.
– Non arrête ! supplia-elle
Il sentait l’explosion arrivée sous ses doigts et elle s’inquiétait sans doute dans sa supplication d’inonder le sol de sa fontaine. Mais était -ce grave si la moquette de ce bureau s’humidifiait ? légèrement ? Voire énormément ?
– Mes doigts ne veulent plus s’arrêter, dit-il en la narguant.
Elle lui lança un regard désapprobateur et faible. C’en était trop ! Il l’avait tellement secoué que comme une bouteille de champagne subissant de telles secousses, elle explosa. Giclant sur son bras et sur la moquette….
Abondamment…
– Wooooow ! Doucement ma jolie.
Il n’avait pas du tout anticipé une telle éruption. Le propriétaire du bureau allait forcément se rendre compte de leur forfait s’il continuait à jouer le petit démon. Il se redressa, la main toujours au niveau du triangle de la jeune femme qui était parcouru de légers spasmes.
Il lui tapotait le clito, la fente doucement pour la calmer en la regardant dans les yeux. Elle haletait, essayant de reprendre son souffle. Il posa ses lèvres sur les siennes dans un doux baiser comme pour dire :
– La la la, ma petite Mél, tout va bien… ma beauté.
Sourire en coin, il pensa :
JEREMY: 1 – MÉLANIE : 0
6 commentaires
Ladmirateur
Hello Shana. C’est avec grand plaisir que j’ai reçu ta nouvelle publication que j’attendais depuis bien longtemps déjà. Que de chaleur et d’excitation. Dans une registre plus soft mais non pas moins érotique tu as su me faire voyager. Les mots sont biens choisis , le décore nous vient aisément à l’esprit et les deux protagonistes ont l’air si bien ensemble. Mais qu’est ce qu’ils sont chauds… sous leurs faux airs timides ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère. J’espère que ta muse t’a livré le reste parce qu’on attend le match retour! Hâte d’avoir la suite.
Shana Khan
Bonjour L’admirateur,
Merci pour la patience et ce retour qui nous fait plaisir.
Shana.
Saphir
Holà
Il faut d’abord féliciter Jeremy ! C’est un champion ?
Pour un match retour, Mel perdra à nouveau mais aura pris son pied ?
Hâte de lire une nouvelle histoire ?
Shana Khan
Hola Saphir,
Je vois que tu es de la team #JEREMY.
Ahhhh nous ne savons pas encore le tour que pourrait prendre le retour?!
Merci pour ton commentaire.
Shana.
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Highlovy
Waouh! Ça m rappelle de beaux souvenirs à moi…
Le match 2 sera encore pour Jé.. je n’en doute pas