Dans les airs…
Allez vous asseoir monsieur et attachez votre ceinture s’il vous plaît, nous allons bientôt décoller.
Fit Fatim au passager du siège 69 qui se promenait dans l’allée de l’Airbus A320 qui ralliait Abidjan à Bruxelles.
C’était son premier jour à bord d’un avion en tant que Chef de cabine. Après plusieurs années en tant qu’hôtesse de l’air, elle passait enfin au niveau supérieur. Elle était du coup un peu stressée aujourd’hui. Elle portait un tailleur vert olive, aux couleurs de la compagnie et sa chevelure bouclée était coiffée en chignon sur le côté. Avec sa silhouette élégante, moyenne et charnue, son teint d’un marron foncé et brillant, on imaginait rarement qu’elle était Tchadienne et Peulh.
Elle se dirigeait vers l’avant de l’avion, d’où elle superviserait la démonstration des consignes de sécurité donnée par les membres de son équipe aux passagers en cas d’accident. Il était 11H50 et le vol durant un peu moins de sept heures, elle serait à Bruxelles à 18h.
Elle pourrait enfin se reposer.
Les jours précédents elle avait suivi de nombreuses formations et avait été sur des vols. Elle avait 48 heures avant son prochain service et elle comptait bien en profiter…
Surtout si Claude était disponible…
– Oui Claude, sa future moitié…
Elle l’espérait en tout cas.
Une fois l’avion à terre, les passagers débarqués, le débrief avec l’équipage fait, Fatim récupéra son trolley et se dirigea vers la sortie de l’aéroport. Le chauffeur de taxi qu’elle avait commandé sur son téléphone quelques minutes auparavant, l’attendait déjà pour la conduire à l’hôtel.
Elle arriva au bout de quelques minutes de trajet à son hôtel. Après un bref échange avec le charmant jeune homme de la réception, elle récupéra sa carte de chambre et se dirigea vers les ascenseurs. Elle était cette fois-ci dans une chambre située au 4ème étage au lieu du 2ème comme les autres membres de l’équipage en escale. Il y avait eu une erreur lors de la réservation, qui était d’ailleurs à son avantage. Elle avait une plus grande chambre dotée d’une baignoire.
Elle regarda le plafond comme pour dire merci au ciel.
Elle allait pouvoir se relaxer…
Posant son trolley, sur le banc de bagage situé près de l’armoire, elle l’ouvrit puis en sortit sa trousse de toilette. Elle prit soin de commander son diner en appelant la réception avant de se diriger vers la salle de bain.
Fatim avait les yeux fermés, allongée dans la baignoire, une eau légèrement tiède recouvrant partiellement son corps nu et dévoilant le haut de sa poitrine. Elle pouvait apercevoir au travers de l’eau mousseuse, ses tétons plats. Ils ne pointaient pas, la température de l’eau aidant. Elle se serait bien fait un kiff pour prolonger sa détente, mais était-ce raisonnable ?
Elle plongea doucement sa main gauche dans l’eau en direction du triangle des Bermudes où commençait ses cuisses. Il n’était pas tout à fait lisse. Elle aimait le laisser légèrement velu. Elle commença par caresser ses grandes lèvres, de haut en bas. Les écarta tout doucement de son index et de majeur. Elle allait atteindre les petites lèvres en effleurant son clitoris lorsqu’elle entendit frapper à sa porte.
Elle jeta furtivement un coup d’œil à l’horloge numérique qui indiquait l’heure. Cela faisait pratiquement une demi-heure quelle était là.
– Mince c’est le room service, pensa-t-elle.
Elle lança un :
– J’arrive, un instant !
Sortant du bain, elle attrapa rapidement le peignoir blanc accroché au niveau de la porte et elle se précipita pour ouvrir la porte, le visage et le corps encore un peu humide.
Elle manqua une respiration quand sur le pas de la porte, au lieu d’un employé de l’hôtel, elle vit Claude.
– Bonsoir chérie !
Claude, lui lançait un grand sourire, ses yeux en amande illuminés derrière ses lunettes rondes. Ses locks lâchées tombant de part et d’autre de son visage. Claude travaillait dans le département informatique d’une grande compagnie d’assurance à Bruxelles. Dans son jean bleu et sa chemise blanche aux motifs noirs, style bogolan rehaussé par de belles basket blanche, elle faisait très geek.
Oui …ELLE !
Oui… Claude était une femme.
– Sa geek préférée, sa petite amie, son amante … pensa Fatim.
Elles s’étaient rencontrées, il y a quelques années à l’aéroport de Bruxelles d’ailleurs.
– Bonsoir mon bébé ! Je ne m’attendais pas à te voir ce soir.
– Tu attendais ton amant peut être, fit Claude malicieuse
– Non mais tu m’avais dit avoir trop de boulot ce matin quand on s’est eu au téléphone.
– Ce qui est vrai mais tu es ma priorité… et elle aussi, continua-t-elle en baissant le regard vers son triangle des Bermudes qui se devinait sous son peignoir entrouvert au milieu de sa cuisse.
– Ohhh, quelle perverse tu fais !
– Et ça te déplais j’imagine …
– Viens par-là déjà…
Fatim l’entraina vers l’intérieur de sa chambre et referma la porte derrière elle. Elle l’enlaça au milieu de la pièce et l’embrassa fougueusement.
– Tu m’as manqué ma beauté, fit Claude en reprenant son souffle.
– Uhummm… tu m’as manqué aussi, j’ai pensé à ces retrouvailles toute la semaine.
Sur ces mots, leurs lèvres se retrouvèrent de nouveau. Leurs langues s’entrelaçaient. Ce baiser fit monter la température de la pièce de même que celui des deux jeunes femmes.
La chef de cabine, guida sa compagne vers le bureau qui se trouvait au fond de la pièce. Elle la força à s’y asseoir. Elle lui embrassa le bout du nez, les joues, monta à ses yeux puis son front où elle déposa un long baiser tendre. Ses mains pétrissaient les seins de Claude au travers de sa chemise dont elle commença à défaire frénétiquement les boutons.
Claude suivait le rythme de sa partenaire. Elle avait tellement envie de Fatim que s’en était presque douloureux pour elle. Elle avait hâte de la dévorer entièrement mais elle voulait aussi prendre son temps. Ce corps debout devant elle, cette peau douce et colorée lui avait tellement manqué. Elle tira sur la ceinture du peignoir, et il n’en fallu pas plus pour dévoiler la belle poitrine légèrement tombante de sa dulcinée. Quittant à contre cœur les douces et chaudes lèvres de Fatim, elle s’empara immédiatement de ce téton gauche qui pointait effrontément vers elle. Pendant ce temps, ses deux mains passèrent à l’intérieur du peignoir pour attraper des fesses arrondies et fermes.
Fatim, s’agrippait à ses épaules comme pour garder l’équilibre. Elle gémit sous l’effet électrisant que lui procurait à la fois les lèvres, les dents et la langue chaude de Claude sur sa poitrine. Sa respiration s’accélérait à chaque coup de langue. Elle pensait avoir le dessus en étant debout devant Claude mais son corps nu dans son peignoir facilitait l’exploration de cette dernière qui avait bien l’intention d’en profiter. Elle posa une trainée de baisers allant de la vallée entre ses seins, à son nombril. Une fois au niveau de son ventre, Claude en profita pour lui mordre son surplus de chair.
E-X-C-I-T-A-N-T….
– J’aime ton corps, j’adore ton petit bidon ma chérie, fit Claude en se redressant.
Elles étaient maintenant à la même hauteur. Fatim, les bras autour du cou de Claude. Elles se dévoraient mutuellement du regard. Chacune considérant l’autre comme sa proie…
D’un même élan leurs lèvres se retrouvèrent. Claude en profita pour faire pivoter sa partenaire. Fatim avait maintenant le bas de ses fesses contre le bord de la table de bureau. Elle vit son peignoir glisser le long de son corps et tomber à leurs pieds. Claude suivit la même trajectoire que le peignoir. Elle se retrouva à genou, la tête à hauteur du beau triangle des Bermudes.
P-A-R-F-A-I-T….
Elle n’avait aucun doute sur l’humidité de cette zone de turbulences. Elle pouvait sentir, le parfum du déluge qui avait commencé. Ses doigts parcoururent les cuisses charnues, puis les jambes de Fatim, de haut en bas et sur leur chemin retour, ils griffèrent la peau sur leur passage. Ce qui arracha un gémissement sourd à la Peulh.
– Uuuhhuuummm
Rapprochant son nez du triangle velu, Claude poussa doucement sa proie vers l’arrière. Elle voulait en voir plus mais surtout s’abreuver. Elle commença par glisser sa langue dans la fente naissante. Elle retrouva ce goût subtilement acidulé, un peu salé de sa charmante moitié.
M-E-R-V-E-I-L-L-E-U-X…
Sa langue, s’engouffra dans la brèche humide, léchant tout liquide sur son passage. Chemin faisant, elle se heurta à quelque chose de bien gonflé et dur. Elle titilla ce bout rose qui ressortait.
– Oh Claude….
S’en suivirent des succions, des léchouilles, des doigts qui écartaient d’autres lèvres, les petites cette fois-ci et un liquide chaud qui coulait en continue. Les mains de Fatim, qui attrapaient le rebord de la table quelques secondes auparavant, glissaient maintenant dans une forêt de locks douces et fines. Elles appliquaient une pression sur la tête de l’assaillante du triangle des Bermudes.
Satisfaite des gémissements qu’elle entendait, Claude finit par se redresser puis glissa deux doigts dans la fente. Ils en ressortirent humides et collants. Elle les porta à la bouche entrouverte de Fatim. Cette dernière ne se fit pas prier pour les engloutir et les lécher.
– Tu aimes ça n’est-ce pas ? Ma petite cochonne…
– Ooohhh ouiii, miaula-t-elle
Quelques coups frappés à la porte, interrompurent ce moment si précieux.
Là c’était forcément le room service pour son repas, pensa Fatim.
– Ne réponds pas. Siffla Claude entre ses dents.
– J’ai faim ma chérie, attends ça ne prendra que quelques secondes.
– Dépêche-toi alors, car j’ai faim de toi, moi !
Fit Claude, lâchant sa Peulh à contre-cœur après lui avoir claqué les fesses et regardé son triangle des Bermudes s’éloigner…