L’exposition
Tu veux en savoir plus sur les personnages de cette histoire? Clique sur leur prénom Fifamin et Jack
Cela faisait une dizaine de jours maintenant qu’elle avait assisté au mariage de Yann. Celui où elle avait rencontré Jack, ce photographe mystérieux qui lui plaisait énormément et pour qui elle avait d’ailleurs posé… nue.
Oui, elle, Fifamin avait posé nue pour un inconnu.
Le lendemain de cette séance photo particulière, lors du brunch post-mariage, elle avait aperçu Jack qui se faufilait entre les invités pour prendre des photos. Il semblait un peu plus détendu que la veille. Peut-être parce qu’il y avait moins de monde. Il lui avait adressé un large sourire quand leurs regards s’étaient croisés.
De retour chez, elle avait retrouvé son quotidien, calme et rythmé de ses petits kiffs en solo comme elle les aimait. Il allait bien falloir que dans un futur proche quelqu’un prenne possession de la tigresse en elle et la dompte…
Un mardi en fin de journée, elle reçut un message :
– Salut c’est Jack. Le photographe au mariage de Yann. J’espère que tu te souviens de moi.
Bien sûr qu’elle se souvenait de lui. Elle pensait encore à lui la veille quand elle se caressa avant de s’endormir, se demandant comment cela aurait pu être s’il avait pris possession d’elle ce soir-là…
– Bonjour Jack ! Je vais bien et je me souviens de toi. Comment vas-tu ?
– Je vais bien et toi ?
– Je me porte bien. Un peu longue la journée mais ça va on gère comme on peut.
– Super ! Dis-moi, serais-tu disponible cette semaine ? Vendredi soir précisément ?
– Euh ! Faudrait que je regarde.
Elle n’allait tout de même pas se précipiter pour accepter en mode désespéré. Elle n’avait évidemment rien de prévu le vendredi soir, de plus elle avait posé sa journée du vendredi pour se faire un long weekend de repos. Mais ça, Jack n’avait pas besoin de le savoir.
– En fait je participe à une exposition vendredi et je serai ravi que tu puisses y assister. Ce sera l’occasion de se voir et nous pourrions prendre un verre ou dîner ensuite.
Continua-t-il dans un nouveau message.
– Si tu insistes. Très bien je serai à ton exposition.
– Génial ! Je t’enverrai l’adresse. L’exposition commence à 18h.
Ils échangèrent encore quelques messages avant de se souhaiter une bonne nuit et se dire à vendredi.
Le vendredi, après une grasse matinée. Fifamin fit son sport et commença vers 15h à réfléchir à ce qu’elle porterait pour se rendre à l’exposition. Le matin, Jack lui avait envoyé l’adresse du lieu d’exposition. Elle opta pour un style simple avec une petite robe noire cache-cœur et des mocassins bordeaux assortis à sa petite sacoche.
Quand Fifamin arriva dans la galerie, un peu après 18h, il y avait déjà quelques personnes présentes. C’est alors qu’elle l’aperçu en pleine discussion avec un couple. Il était de dos. Elle reconnu jack avec ses locks lâchés sur le côté. Il portait un costume bleu, allégé avec une belle paire de basket blanches. Un style sobre et discret.
Comme s’il avait senti son regard, il se retourna et leurs regards se croisèrent. Il sembla s’excuser auprès de ses clients et se dirigea vers elle, un large sourire aux lèvres qu’elle lui retourna.
« Qu’il est beau ! Pensa-t-elle intérieurement. »
– Bonjour Fifamin
– Bonjour Jack.
En se faisant la bise, elle posa la main sur son épaule et lui la sienne sur sa hanche. Ce contact, lui donna un peu chaud. Elle savait que le revoir réveillerait tous les fantasmes qu’elle se faisait sur lui.
– Je suis très content que tu sois venue, lui murmura-t-il pratiquement à l’oreille avant de se défaire de leur étreinte.
– Ah oui ! A ce point-là ? Elle en était étonnée.
– Oui à ce point. Cela aurait été dommage que tu ne vienne pas. J’ai une surprise pour toi.
Fifamin se demandait pourquoi il était si enjoué. Cela changeait de l’homme calme qu’elle avait rencontré quelques semaines plus tôt. Il l’a conduit vers un tableau devant lequel était assemblé un groupe de visiteurs. Ils avaient tous l’air très captivé par l’image.
Quand elle arriva au niveau du tableau, elle comprit tout de suite pourquoi.
Sur la photo, c’était elle.
Elle reconnue ses courbes et surtout la tâche de naissance qu’elle portait sur l’une de ses cuisses. Ces dernières étaient écartées, elle avait ses mains posées sur chacune d’elles. La cambrure qu’elle avait exercée sur son dos, mettait en avant sa poitrine. Ses seins en forme de poires, pratiquement identiques étaient splendides. Jack avait pris le soin de faire un montage afin que la femme sur le tableau ne puisse être reconnue.
Elle semblait offerte.
Cela dégageait une certaine puissance mais surtout un désir intense…
Fifamin sentit des picotements en elle, au niveau de son entrecuisse. Elle ne s’était jamais vue sous cet angle.
Jack, qui était à côté d’elle, la dévisageait.
Il attendait sa réaction.
– Tu en penses quoi ? S’enquit-il au bout de quelques minutes.
– C’est intense !
Il se rapprocha un peu plus près d’elle. Elle pouvait sentir son parfum.
– J’en ai fait deux autres de tableaux que je voudrais te montrer avant de les exposer.
– D’accord… Balbutia-t-elle.
– Suis moi. Finit-il en la conduisant vers une porte au fond de la salle d’exposition.
Il ouvrit la porte, la laissa entrer en premier et alluma la lampe au plafond. On aurait dit une sorte de réserve. Il y avec quelques étagères sur la droite où trônaient probablement des œuvres recouvertes de tissus. Et sur la gauche une sorte de plan de travail qui longeait tout le mur. Jack se dirigea vers les deux toiles qui y étaient posées à l’envers et les retourna.
Waooooow ! C’était de nouveau elle. Sur l’une des photos on la voyait debout, majestueuse sur un balcon, vêtu d’un simple peignoir ouvert tombant. Sur la seconde, elle était à genoux de dos et les courbes formées par ses hanches et ses fesses si voluptueuses.
Les photos étaient magnifiques, l’angle de vue parfait. Elle était impressionnée.
– Je n’exagérais pas quand je te disais que tu étais une très belle femme et tu peux le voir de toi-même. Fit-il en se rapprochant de près d’elle.
– Oui je vois ça. Souffla-t-elle. En se mordillant le coin de la lèvre
– Tu sais que j’ai remarqué ce tic que tu as quand tu es excitée ?
Elle leva les yeux vers lui. De quoi parlait-il ?
– Tu te mords les lèvres, lui murmura -t-il à l’oreille.
Elle ne su quoi lui répondre. Elle fit mine de se concentrer sur l’un des tableaux.
– Tu n’es pas la seule à être excitée. Je le suis aussi.
Il le dit en baissant son regard sur le haut de son pantalon. Fifamin suivit son regard. Effectivement il y avait une légère bosse qui s’était formée au niveau de sa braguette.
Comme en réponse à cette vue, elle se sentit palpiter au niveau du bas de son ventre… dans le shorty en dentelle qu’elle portait.
Il la fixait intensément maintenant.
– J’ai envie de toi, Fifamin.
Contrairement à ce que tu as pensé, malgré le calme que j’affichais, j’ai eu un sérieux mal à me maîtriser lors de la séance photo. Et en travaillant sur les photos ces derniers jours, je me tendais en permanence…
Tu es si excitante… Les courbes de ton corps invitent au plaisir.
Cette fois-ci elle ne rêvait pas. Elle avait vérifié en se pinçant discrètement la cuisse. Jack était vraiment entrain de lui dire tout cela, collé à elle, caressant légèrement sa main de ses doigts. Elle en frissonnait et n’osait pas le regarder.
Il l’attrapa par la taille, la plaqua contre son torse. De l’autre main il lui souleva le menton.
– Regarde-moi, ne te défile pas. Je sais que tu as envie de moi et ce depuis le premier jour.
Elle soutint son regard quelques secondes et cela suffit à Jack pour poser ses lèvres sur les siennes. Ils s’embrassèrent tout doucement, comme s’il voulait profiter de cette sensation. Dans un souffle il lui dit :
–Donne-moi ta langue. Je veux la sentir dans ma bouche, contre la mienne.
Elle n’eut pas le temps de répondre.
Il l’embrassait déjà intensément, avec fougue, leurs langues s’entrelaçaient.
Que c’était bon.
Les mains de Jack avaient, entre temps, glissées vers ses fesses qu’il empoignait maintenant fermement. Il la guida, tout en l’embrassant, vers le plan sur lequel était posé les tableaux. Ce dernier était à hauteur de leur taille. Il tourna sur lui-même avec elle dans les bras et la força à s’asseoir sur le plan de travail.
Jack se tenait maintenant debout devant elle, entre ses cuisses. Il tira sur le pan du nœud qui retenait sa robe cache cœur. Cette dernière s’ouvrit lentement pour découvrir ses sous-vêtements : un soutien en dentelle moutarde avec son shorty assorti. Cela offrait un beau contraste avec la couleur caramel de sa peau , ce jaune et le noir de sa robe.
Il quitta bientôt ses lèvres pour explorer son cou, il y déposa à la fois des baisers et des morsures. Il pinçait fortement ses tétons entre ses doigts, au travers de la dentelle de son soutien dont il dégagea quelques secondes après un sein. Il se pencha vers celui-ci pour en engloutir l’auréole. Il mordilla, lécha, happa, suça son sein et malaxait l’autre de la paume de sa main libre.
Quand il quitta sa poitrine, il descendit vers son ventre, puis atteignit le triangle jaune de son sous-vêtement. Il la renifla.
– Que tu sens bon Fifamin. J’aime cette odeur de ta mouille.
– Uhuuummmmm ! gémit-elle. Elle se doutait bien de ce qui allait arriver.
Il tira de côté le bout de tissu qui voilait ses lèvres humides. La langue de Jack se fraya un chemin entre elles à la recherche de son bouton rose, tout dur, gonflé de désir. Il commença par le taquiner doucement du bout de la langue, puis il l’aspira. Il prenait son temps dans chacun de ses gestes. Il s’arrêta un court instant, lui écarta un peu plus les cuisses comme pour y voir un peu plus clair.
Il en voulait plus…
Il lui souleva les cuisses qu’il retenait dans ses mains. Elle était ouverte, dégoulinante.
Il l’a bu puis lécha l’intérieur de ses lèvres avant d’enfoncer sa langue en elle.
– Oooohhh !!! Non non non !
Fifamin savait que ses plaintes étaient vaines. Il entreprit des mouvements de va-et-vient avec sa langue pendant qu’elle s’agrippait de toutes ses formes aux bords du plan.
Elle n’en pouvait plus…
De temps en temps il lui jetait un regard comme pour s’assurer des effets de ce qu’il faisait. Et comme s’il avait senti qu’elle allait venir, car elle commença à se contracter et sa respiration s’accélérait, il se redressa et lui dit :
– Je ne pense pas t’avoir dit de jouir.
Elle n’en croyait pas ses oreilles. Il voulait la torturer.
Il avait désormais un regard sombre. Il semblait transformer. Il l’embrassa à nouveau, un peu brutalement cette fois-ci. Il avait un goût salé. Elle savait bien que c’était son goût et son odeur à elle.
Se dégageant légèrement d’elle, il enfonça, un, puis deux, puis trois de ses doigts en elle. Il arrêta de l’embrasser. Il la fixa du regard.
– Tu aimes ça ? Regarde-moi dans les yeux.
Ses doigts continuaient de la fouiller… profondément.
– Oui… Souffla-t-elle rapidement.
– Je n’ai pas entendu, répète dit-il.
– Oui Jack, j’aime ça.
Il posa sa main libre sur son cou et y appliqua une légère pression.
Elle s’avançait vers lui, pour mieux sentir ses doigts en elle.
– Caresse-toi en même temps, lui ordonna-t-il
Sa voix avait changé. Elle était un peu plus brute. Ce qui excitait encore plus la jeune femme.
Elle commença à se caresser rapidement le clitoris. Elle avait hâte d’atteindre ce sommet dont il lui avait interdit l’accès peu de temps auparavant.
Il suivit son rythme.
– Ne quitte pas mes yeux, je veux te regarder jouir.
Elle vint ainsi, ses yeux plongés dans ceux de Jack.