Shana's World

Safari…

-OOOOHHHHHH, ouiiii, uhuuum, ouuiiiiii, ne t’arrête pas ! Lui intima-t-elle comme ordre.

Une chaleur montait dans tout son corps, depuis son entrecuisse.

Elle avait la sensation que le plaisir, comme cette substance blanche, lui montait à la tête.

Elle allait exploser, là, ici et maintenant, sur ces draps immaculés qui recouvraient le grand lit sur lequel ils se trouvaient.

De son antre, elle sentit le jet venir.

Harry continuait de frotter la tête de sa verge, son gland, sur son clitoris. La pression qu’il appliquait était stable mais la cadence devenait de plus en plus rapide. Un liquide chaud et incolore jaillit d’elle, éclaboussant l’avant-bras du jeune homme. Un avant-bras musclé pour la frêle carrure qu’il avait. Il s’y attendait puisque cela faisait quelques minutes déjà qu’il jouait avec elle. Il arrêtait par moment, son jeu de friction clitoridienne quand il la sentait venir. Il avait décidé qu’il la soulagerait… enfin pour commencer…

Oui ce n’était que le début, il n’allait pas la pénétrer tout de suite… Non pas maintenant…

Au travers de ses yeux mi-clos, elle le regardait intensément tandis que lui la défiait du regard, satisfait du fruit ruisselant de ses efforts. Il passa, dans une longue caresse, ses doigts courts et fins sur l’intérieur de sa cuisse. Elle avait les cuisses encore écartées et son entre-lèvres dégoulinant toujours à découvert. Il remonta jusqu’à son genou droit puis redescendit sur ses jambes, puis ses mollets, dont il rapprocha ses lèvres pour y déposer des baisers et qu’il finit par mordre doucement.

Il était à son service aujourd’hui. Sa mission à lui était de lui donner du plaisir.

Tout le plaisir qu’elle méritait.

Elle était si belle et douce. Et c’était tout à fait précieux pour lui de la voir exprimer tout ce plaisir par ses cris et ses gémissements. A genou maintenant devant elle, entre ses jambes qu’il caressait et mordait, il la distrayait de ce qui allait venir. D’un geste lent, il s’allongea entre ses cuisses. Une meilleure position pour lui pour avoir son visage au plus près du ruisseau. Il allait pouvoir s’abreuver…

Il sentit la délicate odeur de sa mouille. Il approcha de plus en plus son visage. Chercha le regard de la jeune femme. Elle le guettait, appréhendant son prochain mouvement. Comme un aigle plonge sur sa proie, il plongea ses lèvres entre les siennes. Elle vit son visage disparaître entre ses cuisses. Elle sentit le bout de son nez entre ses lèvres.

Il la huma.

Puis elle sentit sa langue chaude et pressante sur son clitoris puis des lèvres qui l’entouraient. Il donnait des coups de langues incisifs sur son clitoris et se servait de ses lèvres pour le maintenir à la température de l’intérieur de sa bouche: une température chaude…

Elle était partagée entre l’envie de fuir et celle de rester, prolongeant ce contact, cette sensation à la fois douce et torturante. Les frissons qui la parcouraient eurent raison d’elle. C’était tellement bon de s’abandonner ainsi à tout cette vague de plaisir. Bientôt, il abandonna son clitoris, pour descendre quelques millimètres plus bas. Il atteignit ainsi l’entrée de son tunnel rosé. Il en fit le tour du bout de sa langue, ce qui la fit frémir. 

Il introduit un doigt dans le tunnel, puis un deuxième. Harry remit sa langue sur son scone tout dur gonflé de plaisir.

OOh cette combinaison était parfaite, pensa-t-elle.

Le cri qu’elle voulut pousser, mourut à mi-chemin dans sa gorge. Des lèvres légèrement rosées, épaisses et lisses se posèrent sur sa bouche au même moment, étouffant ainsi son cri de plaisir.

Sergueï, l’embrassait fougueusement…

Il avait les yeux mi-clos. Il faisait toujours cela quand il l’embrassait. Amusée, elle le regardait. L’expression sur le visage du gardien de ses lèvres, donnait l’impression qu’il allait s’envoler paisiblement. Il maintenait sa tête entre ses mains avec tendresse et délicatesse. Comme s’il tenait un œuf entre ses mains. Après de longues secondes d’un baiser lèvres à lèvres, il se servit de sa lèvre inférieure pour entrouvrir la bouche de sa princesse et y glissa sa langue. Cette dernière se fraya son chemin et croisa rapidement sa partenaire de jeu. Dans un élan spontané les deux langues entreprirent une danse effrénée. S’entrelaçant, se croisant puis se décroisant, l’une sur l’autre puis inversement.

A cet instant précis, toutes les lèvres du corps de cette jeune femme aux courbes généreuses étaient prises, conquises par ses deux amants…

Harry continuait de jouer avec les petites lèvres entre ses cuisses et Sergueï s’occupait de celles en dessous de son nez. Elle avait la sensation que le feu de plaisir que l’un attisait en dessous de ses hanches en les maintenant fermement dans ses mains, l’autre tentait de l’éteindre ou de l’attiser. Elle était confuse…

Sergueï abandonna ses lèvres pour déposer une pluie de baisers sur son visage. Il avait le don de la faire frissonner juste avec des baisers, doux, humides. Chacune des parties de son visage y passa : son front, ses paupières, son nez, chacune de ses joues, le coin de ses lèvres puis pour finir son menton. Il descendit ensuite dans son cou où il déposa un collier de baisers. Il rejoignit un peu plus tard la partie inférieure de son oreille qu’il lécha, titilla avant de mordiller le lobe de son oreille. Il lui murmura doucement :

Comme tu es belle… princesse.

Sa voix était si douce et remplit d’affection. Elle savait qu’il ferait n’importe quoi pour elle.

Elle voulu lui répondre avec un sourire mais le pincement par deux doigts de son mamelon droit, dur d’excitation, la fit sursauter. Elle gémit en avançant sa poitrine vers cette main.

Christian, la regardait intensément.

Comme s’il cherchait à voir l’effet que lui avait fait ce pincement. Sa pression se fit plus forte. Elle ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sorte et grimaça. Il jugea probablement que ce n’était pas assez douloureux et excitant pour elle, puisqu’il appliqua la même sentence à son sein gauche.

– Ohhh ! Christian, supplia-t-elle.

Il sourit.

C’était donc ce qu’il voulait. Qu’elle le supplie. Il se pencha et prit entre ses lèvres l’un de ses mamelons douloureux. Le plus proche de lui. La sensation de sa langue sur son sein était agréable et rafraîchissante. De sa main droite, il caressait et malaxait l’autre sein. Bientôt il rapprocha les deux seins de manière à ce que les aréoles se touchent, lui permettant ainsi de faire disparaître les deux mamelons dans sa bouche. S’en suivirent des lichettes et des succions. Ses tétons en sortirent dressés comme des mini dômes. Il lança un regard rempli de désir à la propriétaire de cette belle poitrine puis tourna la tête dans le sens opposé en direction d’Harry. Il lui lança un regard à la fois dur et plein d’envie. Il aurait voulu prendre sa place entre les cuisses de sa beauté. Elle était si excitante et encore plus belle. Il l’aurait prise d’un coup sec, jusqu’à la garde… Mais aujourd’hui son bonheur lui importait beaucoup plus que les coups secs de bite qu’il aurait voulu lui mettre. 

Il était assez proche d’elle et elle n’avait qu’à tendre la main vers son caleçon gris pour le saisir. Mais il esquiva. Elle le voyait dur et voulait le sentir au moins dans sa paume de mains et mieux au fond de sa gorge ou encore profondément en elle.

Se sentant monter de nouveau par toutes les sensations que ces diverses caresses créaient dans son corps, elle s’agrippa aux mollets de Sergueï qui entre-temps s’était assis derrière elle, son torse contre son dos à elle. Il continuait de distribuer des bisous sur la base de son cou, mordillant par moment le bout de son épaule.

Elle se sentait ivre de plaisir.

Elle atteignit un espace de plaisir jamais atteint auparavant. Elle poussa enfin ce long cri qui traduisait tout le plaisir qui déferlait en elle et parcourait les moindres particules de son corps. Son cœur battait fort et elle fut prises de petits tremblements.

Son regard se posa tour à tour sur chacun des protagonistes de son plaisir.

Ces trois hommes étaient différents physiquement et culturellement.

Harry, de ses un mètre soixante-seize était un jeune homme séduisant et il avait les yeux gris-vert de sa mère béninoise. La couleur de ses yeux pour un homme noir, intriguait et attirait l’attention. Ils lui donnaient un air mystérieux. Surtout quand il gardait le silence dans une conversation. Il n’exprimait pas toujours avec des mots ses sentiments mais il savait lui faire plaisir à elle. C’était tout ce qui comptait pour lui : son bonheur. Il était toujours prêt à juste être l’objet de son plaisir.

Sergueï, on aurait dit un russe à entendre son prénom. Il en avait le physique; grand avec ses un mètre quatre-vingt-cinq, large, une carrure imposante. Cela pouvait impressionner quand on ne le connaissait pas. Mais c’était un vrai nounours. Son nounours congolais à elle ! Des trois c’était le plus doux, le plus sensible. Elle adorait s’asseoir sur ses genoux et se blottir contre son torse après une rude journée. Elle se sentait en sécurité près de lui et un peu amoureuse.

Christian, lui était sud-africain. Ni trop grand, ni court, il avait plutôt une silhouette passe partout. Il était charmant et sa franchise pouvait surprendre. Possessif et jaloux, il n’aimait pas partager. Du moins pas quand il s’agissait d’elle. Il aimait avoir le contrôle. Elle était d’ailleurs surprise aujourd’hui, par son implication passive. Lui qui aimait le contrôle et pouvait être un tantinet manipulateur par moment. Il avait mis son égo de côté pour prendre part à cette mission.

C’était beau de les voir unir leurs efforts vers une seule et même mission :  

SON PLAISIR A ELLE…

Elle…

Annah, jeune femme rwandaise d’une trentaine d’années. Grande, elle n’avait pas besoin de se mettre sur la pointe des pieds pour embrasser Sergueï. Elle n’intimidait cependant pas Harry même si elle le dépassait d’une petite tête. Christian lui adorait sa poitrine généreuse. Et ils étaient tous les trois d’accord sur la forme en « cœur carré » de son fessier moyennement généreux. La bonne blague entre eux.  

Ils tenaient, chacun à sa manière à elle.

Elle n’avait pas particulièrement rêvé de ce moment, mais l’idée venait d’elle. Elle s’était dit qu’elle pouvait se le permettre. Elle était physiquement attirée par chacun d’eux, d’une manière différente certes mais elle n’était en couple avec aucun d’eux. Même s’ils avaient été septiques quand elle leur en fit part, ils se sont prêtés à l’expérience pour son plus grand plaisir.

Elle venait de connaître tant de plaisir, que le souvenir de sa lourde et triste semaine semblait bien lointain. Elle était comblée. Elle en redemanderait… sûrement… d’ici quelques minutes. Faire ainsi un beau et long voyage sur le continent en ne quittant même pas cette chambre. Elle était chanceuse…

Si ce n’était pas ça le bonheur, ça s’y rapprochait fortement…

Tu en as pensé quoi?