Jack a dit
Fifamin, se leva à son tour, ne prit même pas la peine de retourner dans la salle de réception pour dire aurevoir aux mariés ou même à ses voisins de table. A quoi bon ? Elle ne les connaissait pas vraiment et n’avait aucune envie de faire semblant.
Elle traversa donc le jardin et se dirigea vers le bâtiment à trois étages où se trouvait les chambres.
Une fois arrivée au dernier étage, elle prit le couloir qui menait vers la chambre qui se trouvait au fond, sur la droite. Effectivement sur la porte en face de la sienne, il était inscrit en noir les chiffres 306. Elle pensa :
– Voilà donc les quartiers de Monsieur Jack.
Celui qui voulait la prendre… nue… en photo.
Aurait-elle dû refuser ? N’avait-elle pas répondu un peu trop hâtivement à sa proposition ? Qu’avait-elle fait ? Décider ainsi de poser nue devant un inconnu. Et d’ailleurs, qu’allait-il fait de ces photos ? Sur le moment elle ne s’en était même pas préoccupée. Était-ce son manque de plaisir avec une autre personne qu’elle-même qui avait parlé à sa place ?
Elle se posait ces milles questions en ouvrant la porte de sa chambre.
Ne serait-il pas plus sage d’annuler finalement? Après tout elle ne lui devait rien et n’avait pas signé de contrat avec lui. Oui elle pouvait encore se défiler au pire. Elle essayait de se rassurer mais elle savait au fond d’elle qu’elle n’en ferait rien et que c’était trop tentant d’avoir ce bel étalon dans sa chambre.
Sait-on jamais ? Sur un malentendu…
La situation pourrait basculer à son avantage.
Bon, il fallait se préparer. Qu’allait-elle porter ? En l’occurrence rien.
Il avait dit :
« Je veux que tu sois mon modèle nu, c’est ce que tu m’inspires »
Elle se posa lourdement sur le lit et s’attela à défaire ses sandales. Elle allait au moins prendre une douche, histoire de se rafraichir et se calmer. Elle fit glisser la fermeture éclair située sur le coté du bustier de sa robe. Ce dernier glissa légèrement dévoilant ainsi sa poitrine, enfermée dans un soutien ampliforme, sans bretelle qu’elle ôta hâtivement pour libérer ses seins.
– Shame on YOU fit elle en pensant à l’inventeur des soutiens-gorge.
Prenant sa serviette au passage, elle prit la direction de la salle de bain. Elle finissait à peine de se rincer quand elle entendit frapper à sa porte. Mince, elle n’avait pas vu le temps passer sous la douche.
– J’arrive ! Lança-t-elle fort en espérant qu’il l’entende.
Elle se dépêcha de sortir de la douche, se nettoya rapidement. Son brushing en avait pris un petit coup, mais bon. Monsieur le pro lui dirait quoi faire au besoin. Elle décrocha le peignoir, mis à disposition, de derrière la porte la salle de bain, l’enfila par-dessus son corps nu et noua fermement la ceinture autour de sa taille. Se dirigeant vers la porte d’entrée de sa chambre, elle balaya des yeux la pièce afin de s’assurer que rien de particulier ne trainait.
Elle ouvrit la porte et le vit. Toujours aussi plaisant à regarder. Il semblait s’être rafraichit lui aussi. Du moins, il avait changé son pull col roulé, contre une chemise rouge flanelle à carreaux. Il avait gardé le magnifique jean noir qui moulait son derrière et qui se mariait à souhait avec sa chemise.
– Entre. Désolée de t’avoir fait attendre lâcha Fifamin, en ouvrant un peu plus grandement la porte pour le laisser passer.
– Pas de soucis, dit Jack calmement avec sa voix à la fois chaude et douce.
Il entra. Elle referma la porte derrière elle.
Il lui faisait dos à présent, légèrement penché pour déposer le sac à dos qu’il portait. Ce dernier contenait sûrement son matériel… de photo.
« Heureusement ou malheureusement », pensa Fifamin, petite coquine.
Elle le matait grave : il était décidément bien bâti ce mec.
Jack surprit son regard en se retournant, son appareil photo à la main.
– Tu es prête ?
– Déjà dis moi si je dois faire quelque chose en particulier ? Me maquiller un peu ? Mes cheveux ont un pris l’eau.
– Non, ce n’est pas nécessaire. Je recherche quelque chose de naturel. Et les cheveux iront ainsi.
– Ok c’est toi l’artiste. Et la tenue ?
Dit-elle en pointant de ces deux index le peignoir blanc qu’elle portait.
– Il est parfait aussi. Nous allons commencer avec.
Je pense que cela te mettra à l’aise et moi je pourrai faire mes réglages en même temps.
– Ok
– Ne t’en fait pas, je te guiderai et on prendra le temps. Et j’arrêterai dès que tu me le diras ou que tu seras fatiguée.
Cela sonnait comme une promesse.
La séance commença sur le petit balcon de sa chambre. Jack trouvait qu’avec la lumière de la pleine lune ce serait génial d’y prendre quelques photos. Une fois rendus sur la terrasse, il lui dit :
– Je vais être très directif, parfois, ne le prends pas mal ! OK ?
– OK. Souffla Fifamin, appréhendant beaucoup le moment où elle devra se mettre nu devant lui.
– Retourne-toi vers moi avec tes deux bras sur la rambarde.
Elle lui faisait désormais face, lui qui était resté au niveau de la porte-fenêtre qui donnait sur le balcon de la chambre.
Il prit quelques photos tout en faisant des réglages sur son appareil. Un moment, il s’arrêta et la regarda intensément. Ce regard l’électrifia sur place et sa petite dame se mit à palpiter. Il s’avança vers elle et demanda :
– Tu me permets ?
– Oui vas-y bégaya-t-elle.
Il était si proche d’elle qu’elle pouvait sentir son parfum et percevoir la chaleur de son corps.
Elle aurait voulu dire « Oui Jack, tout ce que tu veux ! »
Il entrouvrit son peignoir de ses deux mains jusqu’à la ceinture qu’il desserra légèrement, histoire de faire apparaitre cette vallée entre ses seins et dévoiler son ventre. Cela ressemblait à un décolleté ultra plongeant. On pouvait apercevoir la partie intérieure de ses seins et l’encolure du peignoir qui s’arrêta à la limite de l’auréole de ses tétons.
Satisfait du résultat, il s’éloigna de nouveau, la laissant sans le souffle.
Il prit quelques photos.
– Défais entièrement le peignoir, croise tes jambes et ramène tes épaules en arrière, lui ordonna -t-il calmement.
Fifamin, s’exécuta. En bougeant ainsi, sa poitrine se retrouva rapidement dénudée. Ses tétons avaient légèrement durci, soit par l’excitation qui montant tout doucement dans son corps, soit par le petit vent qui soufflait sur ce balcon.
– Fais comme si tu enlevais entièrement le peignoir et avance-toi vers moi tout doucement jusqu’à ce qu’il tombe.
Il la mitraillait de son appareil photo. Elle vint à sa hauteur. Il s’accroupit en face d’elle.
Le cœur de Fifamin s’emballa. Qu’allait-il faire ?
Comme s’il avait sentit sa panique il lui dit :
– J’essaie de te prendre sous un autre angle. Tu fais un très beau modèle.
Elle avait chaud, pourtant elle était nue sur un balcon.
Jack se redressa et lui proposa de retourner dans la chambre pour la suite de la séance.
Fifamin se dirigea instinctivement vers le lit mais il l’arrêta :
– Les idées de poses auxquelles je pense ne se situent pas dans le lit. Pourrais-tu te mettre au milieu de la chambre… Sous le luminaire s’il te plait ?
Fifamin, ne savait pas comment elle faisait pour se promener nue devant cet homme qui lui plaisait tant et qui ne tentait rien pour en profiter. Elle n’aurait pas été réticente et il le savait probablement.
Il fit de nouveau des réglages et se mis en face d’elle, à la distance qui lui parut suffisante pour prendre ses photos.
– Pourrais-tu t’accroupir en écartant tes cuisses ?
– Euhhhhh balbutia-elle.
Comment allait-elle faire ? Elle sentait bien qu’elle était trempée. Il pourrait s’en apercevoir surtout s’il utilisait la fonction zoom de son appareil photo.
Tant mieux s’il zoomait et se rendait compte de l’état dans lequel cette séance la mettait. Cela l’inciterait peut-être à se rapprocher d’elle. Oui elle aurait voulu qu’il soit plus proche d’elle.
Oui, très proche.
Il pourrait ainsi s’allonger sur le sol et lui demander à nouveau de s’accroupir…
Mais cette fois, sur lui, sur sa bouche. Elle serait descendue, lentement, ne le quittant pas des yeux. Puis sa tête aurait pratiquement disparue entre ses cuisses. Il lui aurait donné du plaisir avec ses lèvres, sa langue. Il tiendrait ses fesses dans mains.
Elle bougerait son bassin vers lui, vers le haut de son visage. Sa langue, ses lèvres à elle et son clitoris ne feraient plus qu’un.
Il se délecterait de son liquide précieux et elle en deviendrait folle de plaisir. Elle crierait son nom en arrivant.
– Jack, jaaaaaccckkk.
Plus elle imaginait cette scène, plus elle mouillait.
Elle s’accroupit, sur la pointe de ses orteils. Posa les mains sur ses genoux. Écarta ses cuisses.
Il prit quelques photos sous divers angles dans cette pose puis il la contourna et passa derrière elle.
Cette perverse de Fifamin ne put s’empêcher de penser :
« Oooh, il m’a prise par devant, et maintenant il me passe derrière ? »
Il avait son dos, des fesses offertes.
– Pose tes genoux au sol et ramène tes mains sur tes cuisses. Voilà. Cambre-toi un peu plus.
Cette position était très provocante. Elle appelait au désir. Cela ne faisait qu’augmenter l’excitation de la jeune modèle. Sa chatte palpitait de plus en plus au point de pratiquement être douloureux.
Comment pouvait-il être aussi calme? Elle ne tenait plus. Elle aurait bien passé un doigt ou plusieurs dans sa fente pour se faire plaisir. Mais elle devait se tenir.
– Grandis-toi un peu. Lève le menton et tend un peu ton cou. Comme ceci.
Il vint derrière elle, s’agenouilla, se pencha vers elle et passa ses doigts sous son menton pour le relever.
Il aurait pu continuer cette caresse en lui penchant légèrement la tête pour dégager son cou au creux duquel il aurait posé ses lèvres qu’elle imaginait chaudes sur sa peau. Il finirait ce baiser en la mordant pour lui suggérer combien il la désirait. Elle lâcherait un gémissement. Il remonterait à ses oreilles, en lui mordillerait le lobe et calmerait cette douce et existante douleur de sa salive en passant sa langue.
Afin de la tenir excitée, de la faire monter, de son index et son pouce, il lui pincerait chacun de ses tétons lui arrachant de nouveau un soupir.
Dans un souffle, Fifamin lui dirait :
– Jack…. Je ne tiens plus.
Il répondrait :
– Si attends ma chérie. Laisse-moi m’occuper de toi.
Tout en titillant l’un de ses tétons, de sa main libre, il irait en quête de cette fente qui s’humidifiait à souhait. Il en prélèvera un échantillon qu’il ramènerait à ses lèvres afin qu’elle se goutte et il l’embrasserait.
Le passage suivant de sa main, déclencherait en elle un ouragan de plaisir. Il commencerait doucement, accélèrerait, enfoncerait en elle profondément son majeur et son auriculaire tout en appliquant une bonne pression de sa paume sur son clitoris. Il stimulerait au bon rythme son point G jusqu’à ce qu’elle jouisse de plaisir.
Elle sentit quelque chose se contracter en elle et voulu instinctivement refermer ses cuisses.
– Ça va ? fit la voix légèrement lointaine de Jack.
Fifamin s’était de nouveau laisser emporter par son imagination débordante. Qu’allait-elle trouvé comme excuse ?
– Oui ça va. J’ai juste une petite crampe.
– Je pense de toutes les façons que j’ai tout ce qu’il me faut. J’ai assez de photos pour te montrer plus tard quelque chose de beau.
– Cool. Fit-elle en se redressant.
Il lui tendit le peignoir et commença à ranger son sac. Ils échangèrent leur contact. Il lui enverrait les photos par email et proposa même de prendre un verre à l’occasion.
Sur le pas de la porte, il eu un moment d’hésitation et lui dit :
– Tu es une très belle femme Fifamin, ne l’oublie pas.
Elle referma la porte… Elle sourit.
Jack était un homme de parole. Elle était persuadée qu’il aurait pu la prendre concrètement à maintes reprises mais il s’en était tenu à ses photos. Et sa dernière phrase, la rassurait sur le fait qu’il avait dû se contrôler.
En attendant, elle n’avait qu’une hâte, un bon quicky, deeply, nocturne avant de s’endormir lui ferait le plus grand bien pour terminer cette journée de mariage en beauté.