Gourmandise Matinale
Il sonnait 6h du matin.
Ola finissait sa série d’étirements après avoir fait une vingtaine de minutes de crunchs abdominaux et de pompes, lorsqu’elle entendit deux bips de son téléphone. Elle le déverrouilla.
Elle avait reçu deux messages WhatsApp de Teddy :
– J’ai froid mon chou. Il pleut. Comment j’aurais voulu que tu me réchauffes.
Elle sourit. Elle se sentait flatter. Sa journée s’annonçait bien et elle était d’humeur joueuse.
Elle lui répondit :
– Oh mon bébé, que puis-je faire ?
– Tu voudrais que je te prenne dans mes bras ou entre mes cuisses ? »
Elle se mordit les lèvres avec une moue provocatrice. Elle se doutait bien de la pente glissante que prendrait cette discussion.
Teddy se prit au jeu :
– Je commencerai par tes bras puis je me blottirais contre ta poitrine.
Sentir tes tétons durcir pendant notre étreinte.
Imaginant la scène, elle sentit ses tétons durcir et pointer sous sa brassière de sport. Elle prit en photo la belle vue qu’elle envoya à Teddy avec le commentaire :
– Comme ça tu veux dire ?
Il répondit :
– Tu sais me parler chérie, tu me connais si bien. Tu me manques tellement…
– Je prends rapidement ma douche et je te réchauffe, fit-elle.
– Ah oui ? C’est mon rêve.
– OUI.
– Tu es sérieuse ?
– Oui chéri, si tu viens dans les parages je te ferai un câlin pour te réchauffer avant d’aller au boulot.
– Tu me blagues.
– Non je suis sérieuse. Mais bon, je ne voudrais pas te faire faire un aller-retour pour pas grand-chose.
Effectivement, ils habitaient à l’opposé l’un de l’autre. Elle vivait dans le quartier de Zongo et lui était plutôt du côté de l’Eglise Sacré Cœur. Il faudrait que Teddy emprunte l’un des ponts ; le nouveau ou l’ancien pont pour la rejoindre.
– Tu sais que pour toi je suis capable de tout, lui répondit-il.
– Uhum ! Tu as 30 min alors. Pour information, ma sœur est là, alors on fera un petit tour en voiture si cela te convient.
– D’accord. A toute.
Ola, fonça vers la salle de bain. Elle manqua même de cogner sa sœur dans le couloir y menant.
– Hello Toyin, bien dormi ? Je suis pressée, lui lança-t-elle avant de refermer la porte de la douche derrière elle sans même attendre sa réponse.
Elle tourna le robinet au maximum. Le matin la pression était souvent faible. Le sceau se remplissait lentement. Elle s’aida du petit bol en plastique bleu pour mouiller son corps, puis l’éponge qui lui permettrait de bien nettoyer son corps. Une dizaine de minutes et environ le même nombre de bol d’eau plus tard, elle sortait de la douche, sa serviette orange, nouée au-dessus de sa poitrine.
Elle jeta un regard à son téléphone, posé sur son lit. Elle n’avait plus beaucoup de temps avant que Teddy ne débarque.
Elle n’était pas le genre de femme à trop s’embarrasser de maquillage. Elle était consciente de son charme et même sans artifices elle avait des compliments. C’était surtout pratique pour elle. Elle se mit néanmoins de la crème sur le visage et le corps puis se parfuma légèrement. Toujours dans l’optique de gagner du temps, elle enfila un legging. Sans culotte en dessous. Elle savait que ce pervers de Teddy apprécierait la surprise lorsque ses mains baladeuses se poseront sur ses fesses.
Elle en sourit.
Petite coquine va ! pensa-t-elle.
Elle enfila par-dessus le collant qui épousait parfaitement ses courbes, un simple tee-shirt, puis une sorte de cape fleurie qui couvrait sa belle cambrure. Ses cheveux attachés en afro, elle se précipita dans le salon pour enfiler ses chaussures et rejoindre Teddy.
Il venait de lui envoyer un message lui signalant son arrivée.
Il était au volant de sa berline Honda de couleur rouge. Drôle de couleur pour homme avait toujours pensé Ola. Ce n’était pas assez discret pour elle. Elle se dirigea vers la voiture, en ouvrit la portière avant côté passager et s’y installa.
– Bonjour chéri, ça va ?
– Oui ça va mieux maintenant, fit Teddy avec un large sourire.
Ola percevait bien son excitation. Il lâcha un instant le levier de vitesse pour poser sa main droite sur sa cuisse puis il lui prit la main qu’il porta à ses lèvres y déposant un doux baiser. C’est vrai que ce vicieux de Teddy pouvait avoir des gestes très romantiques.
Elle sourit.
Il finit par lui lâcher la main et démarra la voiture.
– Où allons-nous ? questionna Ola.
– Pas trop loin, je voudrais te ramener rapidement. Je ne voudrais pas que tu sois en retard pour ton travail. Je sais que tu devras te préparer ensuite pour y aller.
– Oui effectivement. Toi tu es déjà prêt à ce que je vois.
Il portait en effet un costume gris clair, avec en dessous une chemise d’un bleu ciel que les tons rouges et bleu de sa cravate venaient trancher. Classique pour un cadre de banque.
Après avoir tourné quelques minutes dans les rues avoisinantes encore désertes vu l’heure matinale, Teddy finit par rentrer dans un parking. Il y avait quelques voitures, il se gara entre deux d’entre elles en file indienne.
– Ce n’est pas très isolé comme endroit ! fit Ola.
– Ne t’inquiète pas, on ne voit rien de l’extérieur de la voiture.
Il défit sa ceinture de sécurité, se pencha vers elle pour lui arracher un baiser. Un baiser qui se fit rapidement fougueux. Il écarta les pans de sa cape, les tétons d’Ola pointait déjà sous son tee-shirt. Il ne s’en rendit vraiment compte que quand il empoigna de sa grande main son sein droit :
– Oh tu sais me rendre fou toi ! Grogna-t-il. Tu n’as pas porté de soutien.
– C’est pour te réchauffer rapidement. Cela ne te fait pas plaisir ? S’enquit Ola.
– Bien sûr ma chérie, je suis content. Montre-moi ta belle poitrine.
Ola, s’exécuta en soulevant son t-shirt. Elle dévoila ainsi ses deux seins. Ils étaient de bonne taille. Elle faisait un bon bonnet C. Légèrement tombants, en forme de papaye, ils portaient très bien les auréoles d’où pointaient ses tétons marrons. Il se pencha en direction de ces deux monts qui s’offraient à lui, pour prendre en bouche ce téton tout dur qui apprécia tout de suite ses coups de langues en se durcissant davantage. Entre deux léchouilles il laissa échapper des grognements.
Se redressant, il posa sur elle un regard très explicite : il en voulait plus.
– Passons à l’arrière, on sera plus à l’aise. Grogna-t-il.
Il descendit de la voiture et monta à l’arrière. Ola en fit de même.
Les vitres arrière étaient effectivement teintées. Donc difficile pour un passant de voir ou d’imaginer qu’elle avait maintenant enlevé sa cape, soulevé son tee-shirt jusqu’au-dessus de sa poitrine afin d’offrir de nouveau une meilleure vue à ce bel homme qu’elle avait pour mission matinale de réchauffer.
– Tu es vraiment belle. Viens par là. Fit Teddy en l’attirant vers lui
Leurs lèvres s’effleurèrent, elle passa sa langue sur ses lèvres puis la mena à la rencontre de langue de son partenaire. Il était vraiment bon de l’embrasser. Il se blottit contre elle, poitrine contre poitrine. Oui, il s’était débarrassé de son costume et de sa chemise quand il lui avait dit en montant à l’arrière qu’il voulait sentir ses caresses. Il la serra fort, continuait de l’embrasser, passant ses mains sur le haut de son corps, de son cou et allant jusqu’au creux de sa taille en passant par ses seins et son ventre.
– J’aime ton corps Ola. Il m’a tant manqué.
– Uhum c’est vrai ? Fit-elle dans un rire coquin.
– Oui. Tu m’as manqué.
Son étreinte se resserrait autour d’elle. Il empoigna ses fesses de ses mains fortes.
Il les pétrissait.
Ola en profita pour défaire sa ceinture et ouvrir son pantalon pour libérer son paquet de désir. Il avait bien gonflé depuis qu’elle était monté dans la voiture. Elle le libéra du boxer noir que Teddy portait. Il était tendu, un peu courbé mais dur… Elle le sentait ferme dans sa main :
– Tu me permets de lui dire bonjour ?
– Oui, fais donc.
Teddy se dégagea légèrement pour descendre un peu plus son pantalon et se mettre à l’aise. Ola se penchait à présent, se dirigeant vers ce membre important. Elle déposa d’abord un léger baiser sur sa tête et commença tout doucement à le prendre entièrement dans sa bouche. Elle faisait bien attention à ce que ce ne soit que ses lèvres et sa langue qui soient au contact de Teddy.
Elle descendait et remontait.
Teddy retenait sa respiration.
– Arrête, arrête, s’écria-t-il au bout de quelques va-et-vient. Tu vas me faire jouir.
– Tu es sûr que tu veux que j’arrête ?
– Oui… je veux te goûter d’abord.
Il dirigea sa main vers l’entre cuisse de la jeune fille, qu’il glissa dans son legging :
– Tu ne portes pas de culotte non plus ?
– C’est pour te faire plaisir. C’est ce que tu voulais non ?
– Tu me connais trop bien.
Il caressa son pubis semi lisse puis descendit vers sa fente qui était maintenant entièrement humide.
– Tu es toute trempée ma chérie ! s’exclama-t-il.
– Oui c’est de ta faute, murmura Ola
– Oooh ça m’excite encore plus, laisse-moi y goûter.
Elle lui retira sa main de son collant et la porta à ses propres lèvres.
Elle lui lécha les doigts.
– Oh putain, j’adore, tu es toujours aussi cochonne toi.
– Uhum, je te montre juste que tu peux y goûter ainsi.
– Je vois.
Il replongea ses doigts dans la fente pour en prélever un peu de liquide et le rapporta à sa bouche.
– J’aime ton goût, j’aime ton odeur ma chérie.
– J’aime le tien aussi.
Sans lui laisser le temps de réagir ou de la retenir, elle se pencha pour être à hauteur de son bel ami. Elle le prit dans sa bouche de nouveau. Elle le serrait dans la succion, l’aspirait. Sa salive chaude dégoulinait le long de Teddy.
Ce dernier se contractait, bougeait ses hanches vers elle et l’accompagnait dans ses mouvements de va-et-vient. Il retrouva le chemin de son antre à elle. Son majeur et son annulaire, semblaient suivre le même rythme à l’intérieur d’Ola. Elle mouillait de plus en plus. Lui grognait et sa respiration s’accélérait. En un dernier grognement, il vint, laissant un liquide chaud dans la bouche de sa partenaire.
Quelques secondes après être revenu à lui, il se redressa, et lui proposait un mouchoir afin qu’elle puisse recracher tout le foutre qu’il lui avait laissé. Elle eut à peine le temps de déposer le mouchoir dans la portière, que Teddy tirait déjà sur son collant pour le baisser.
– Je veux que tu me montres comment tu te touches, comment tu te masturbes quand tu penses à moi.
– Oooh je peux faire ça.
Assise, elle bascula un peu en arrière de façon à mettre sa jambe gauche par-dessus celle de Teddy et l’autre entre les deux sièges avant. Il avait ainsi une excellente vue de ce que se passerait dans quelques instants.
Elle humecta son index et son majeur de sa salive puis dirigea sa main gauche vers son clitoris. Elle commença à le caresser tout doucement.
– Puis-je t’aider ? On peut le faire ensemble fit Teddy qui appréciait clairement ce qu’il voyait.
– Oui souffla- t-elle.
A son tour, il rapprocha sa main de sa vallée et la posa sur la sienne pour l’accompagner au même rythme.
– Entre, supplia – t-elle
– Je mets un doigt, deux ?
– Deux, comme ça.
Elle le guida jusqu’à ce que ses deux doigts entre profondément en elle et aillent au bon rythme. Ses hanches partirent ainsi dans un mouvement fou et endiablé. Sa main accéléra légèrement le rythme sur son bouton, maintenant gonflé et sensible.
– Je te sens venir ma chérie,
– Uhummmmmm, gémit-elle.
– Je sens quand tu te contractes
Ola entendait la voix lointaine de celui qui l’aidait à avoir cet orgasme bien mérité ! Un grand frisson l’a parcouru et une explosion de plaisir l’emporta
– Ooooooooooooh, cria -t-elle dans un long soupir.
– Il est tellement beau de te voir prendre du plaisir. Tu es magnifique.
Il la caressait. Passait ses mains sur sa poitrine, son ventre, ses poignets d’amour, dans son dos.
– Tu m’as vraiment donné chaud.
– C’est exactement ce que je t’ai promis ce matin.
– Oui mon bébé.
Elle souriait. Elle était satisfaite. Ils auraient pu continuer, mais instinctivement ils regardèrent tous deux au même moment le tableau de bord : 7h45 !
Il fallait revenir à la réalité. Ils risquaient tous les deux d’être en retard à leur emploi respectif.
Teddy se rhabilla, rapidement et monta à l’avant de la voiture.
– Je reste assise à l’arrière.
– Comme tu veux ma princesse, je suis ton chauffeur.
– Il y en a un qui va passer une bonne journée dis donc.
– Je ne te le fais pas dire, finit Teddy avec un extra large sourire.
Il était 8h lorsqu’il la déposa devant son portail.
– Merci pour ce bon moment ma belle.
– Je t’en prie, lança Ola en lui posant furtivement une bise sur la joue. Passe une bonne journée.
Elle rentra chez elle. Sa journée à elle aussi commençait très bien. Rien de tel qu’un orgasme matinal pour se mettre de bonne humeur.